Les seigneurs avant la révolution faisaient payer de nombreux usages tel que l’accès aux moulins, aux lavoirs, aux fours, « aux coqs »,…
Mr Edmond MARI décrit très bien ces pratiques dans son ouvrage « la dernière fournée ».
A Biot ce n’était pas par nostalgie que les gens me portaient des plats à cuire, mais bien parce que la cuisson y était différente en qualité et en saveur.
Certains ne s’y sont pas trompés, lapins ou dinde, poulet ou pintade, la viande blanche ne sèche pas et demeure juteuse.
Une partie de la cuisine d’aujourd’hui est sortie de ces fours et si le poulet rôti est bon, le poulet cuit dans un plat en terre au four est divin
Un grand merci à tous les élus de la municipalité de Biot et qui ont eu la volonté de redonner vie aux pierres endormies du four Emile Cheval permettant ainsi de faire revivre cette tradition de 2007 à 2016, 50 jours par ans.
C’est avec leur solide soutien que tout cela a été possible.